Wappen
der Jost von Ernen
Wappen der Obergommer Jost
Jost
Alte
Schreibweisen: Jodoc, Jodocus, Jodok, Jodici, Jost. Vom Vornamen
Jodoc abgeleitet.
Das Geschlecht lebte im 14. Jh. im Gebiet der heutigen Gemeinden Lax
und Ernen. Verzweigte im 15. Jh. nach Geschinen,
im 16. Jh. nach Obergesteln, Münster, Biel, Sitten, Graubünden
und später nach anderen Orten. So
im 19. Jh. nach Argentinien, wo sie sich Yost nennen.
Im alten Wallis waren viele Jost hohe Magistraten, Prälaten und
Offiziere in fremden Kriegsdiensten.
Hildebrand Jost wurde 1613 Bischof und Graf von Wallis. Mehr dazu, siehe
Familiengeschichte im Anhang 3.
Quelle meines erstmals 2005 im Internet veröffentlichten Jost-Genealogie
war
der um 1860 von Pfarrer Ferdinand Schmid erstellte grosse Jost-Stammbaum
Im Staatsarchiv findet man einen noch älteren Stammbaum. Er wurde
1803 von Notar Johann Jost erstellt, zeigt aber nur die Ahnenreihe der
Erner Jost.
Quellen meiner späteren Updates:
der 1990 von
Franz Werlen-Villa erstellte Jost-Stammbaum
die Genealogien
im Buch "Gabriel Oggier SVD "Las Familias de San Jerónimo
Norte"
die Pfarreiarchive
das Staatsarchiv
*)
die Forschungen
von Heinrich Heinen, Stéphane Bettler, Jean-Pierre Duc und Andreas
Jost, sowie Angaben von vielen weiteren Jost und Jost-Verwandten, die
mich unterstützten. Herzlichen Dank an alle.
*) heute auch im Internet zugänglich:
- Volkszählungen ab 1837, aus denen sich ableiten lässt, welche
Jost wo wohnten:
https://recensements.vallesiana.ch/
- Zeitschriften ab 1841, hochinteressant nicht nur für Genealogen:
https://www.e-newspaperarchives.ch/
Im Februar 2022, Franco Werlen
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Anhang 1
Ausschnitt
aus dem von Pfarrer Ferdinand Schmid erstellten Stammbaum. Die Vorlage
besass
mein Vater. Seine Mutter war eine geborene Jost.
.
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Anhang / Attachement 2
Stammbaum der Jost/Yost
in Argentinien und ihrer nächsten Verwandten in der Schweiz.
Árbol genealógico de los Jost/Yost en Argentina y sus
parientes más cercanos en Suiza.
Arbre généalogique des Jost/Yost en Argentine et de leurs
plus proches parents en Suisse.
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PDF.
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Anhang / Attachement 3
Article publié dans le "Journal et feuille d’avis
du Valais " le 18. April 1935.
Je remercie Stéphane Bettler qui me l'avais envoyée.
Deutsche Übersetzung weiter unten.
Traducción al español, ver más abajo en esta página.
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La Famille Jost
M. Jean Jost, d'Obergesteln vient de descendre dans la tombe. Qu’il
nous soit permis, à cette occasion, de dire deux mots de l’histoire
de cette famille. Le nom Jost provient du prénom Jodocus; les
familles de ce nom sont répandues dans les cantons de Berne,
Grisons, Lucerne, Unterwald et Valais. Si, dans le canton de Berne,
la famille bourgeoise qui habitait la ville de Berne s'est éteinte,
celle originaire de la campagne est encore florissante. Les Jost figurent
parmi les représentants les plus importants du commerce de fromages
et de l’industrie textile de district de Berthoud et de Langnau.
Gottfried Jost était, à la fin du siècle dernier,
oonseiller national de la région. La branche unterwaldoise est
originaire de Lungern. A la fin du XIVe siècle, elle fut illustrée
par maitre Jost, chirurgien réputé à l’époque
et spécialiste des lésions intestinales. Dans le canton
de Lucerne , les Jost sont des familles de baillages de Willisau, Sursee
et Habsbourg dès le XlVe siècle. Plusieurs Jost de Lucerne
se distinguèrent dans la magistrature. Dominique Jost présidait,
en 1917, le Grand Conseil.
Mais, de toutes les familles Jost, la famille valaisanne est celle qui
jeta sur son nom le plus d'éclat. Très ancienne, elle
apparait à Lax dans le Val de Conches, déjà au
XlVe siècle . Au XVe siècle, une branche s'établit
à Geschinen (Conches), d'où elle emigra à la fin
du XVIe siècle à Sion, à St-Maurice, à Obergesteln
et, par la suite, à Münster et à Bitsch. Une seconde
branche se rendit, au XVe siècle, à Wyler , près
de Fiesch, et peu après à Biel et Blitzingen. La troisième
branche émigra et s’établit dans les Grisons, dans
la région du Praetigau! Elle donna naissance à Kaspar
Jost, capitaine au service de France en1650. Ses descendants, investis
d'un fief autrichien, s'intitulèrent Jost von Juergen. En outre,
le colonel Rudolph Jost, et plusieurs chanoines de la cathédrale
de Coire illustrèrent cette famille. Enfin, une quatrième
branche alla habiter Ernen à la fin du XVIe siècle, et
reçut du pape le titre héréditaire de chevalier.
Remarque: Les liens de branches décrites ci-dessus ne correspondent
pas toujours avec l'arbre généalogique.
Remarque: Il y a des Jost dans les Grisons qui descendent de Walser.
Ils se sont installés au XIIIe siècle à Davos.
Leur dialecte prouve que leur origine es le Haute Valais au sud de Gamsen.
Leur généalogie étais recherchée par Ernst
Jost.
De la première branche sont originaires le chanoine Hildebrand
Jost, doyen de Valére en 1618 et son neveu, l’évêque
du même nom. Après avoir revêtu les fonctions de
curé de Leytron et de chanoine de Sion, Hildebrand Jost il fut
élu évêque en 1613 et installé en 1614 par
Saint François de Sales. Hildebrand Jost joua un rôle important.
Évêque de Sion et prince du Valais, il défendait
ses droits de souveraineté sur le pays, que les patriotes voulaient
lui arracher. Une lutte violente s'en suivit, et en 1626, Hildebrand
Jost donna sa démission. Celle-ci ne fut pas acceptée
par le Pape, mais Hildebrand Jost fut, emprisonné en 1630, heureusement
pour peu de temps. Il mourut en 1638, et laissa un recueil des actes
tirés des archives épiscopales pour la défense
de ses droits de souveraineté appelés "La Caroline».
Cette page tragique de l'histoire valaisanne inspira à notre
poète Louis de Courten, ces vers intitulés Larmes d'Evêque:
Et vers l'âtre rougi lentement il incline son front sénile
en proie aux noir ressentiment Sur sa joue amaigrie une larme descend
Hildebrand, ce soir, pense à "La Caroline".
Remarque: L'évêque Hildebrand vient de la branche de Münster.
Son père y était notaire, s'installa à Sion et
fut maître de l'école publique de 1575 à 1600.
Plus d'informations sur lui, voire "Dictionnaire
historique de la Suisse".
La branche Jost d'Ernen a donné au pays de nombreux majors de
Conches, gouverneurs de Monthey et de St-Maurice. Les deux plus célèbres
furent Valentin et Joseph Jost. Le premier, major de Conches en 1823,
lieut.-colonel en 1835, président du dizain de Conches, fut directeur
des Travaux publics du Valais. Il mourut à Domo d'Ossola, en
1867.
Le second, Joseph, après avoir été lieutenant en
Espagne au régiment de Courten, puis capitaine et major du gouvernement
de Madrid, chevalier de la Légion d'honneur, rentra en Valais
. Il fut en 1843, président de la ville et du dizain de St-Maurice.
Lors des événements politiques de 1844 il commandait les
troupes de la vieille Suisse au combat du Trient. Il mourut en 1854.
Alors que Joseph Jost disparaissait de la scène politique valaisanne,
un de ses parents de la branche d'Ernen, Maurice Jost allait illustrer
le nom en Amérique. M. Maurice Jost était notaire et avait
épousé Mlle Victoire Rey, fille de François Joseph
Rey de Chermignon et conseiller d’Etat. En 1856, il quitta le
Valais et s’établit à Esperanza (Santa-Fé)
et ne tarda pas à se faire remarquer par son intelligence et
son esprit d’initiative. Comme il était notaire, on l'appela
aux fonctions de président du tribunal de la province. A côté
de ces fonctions, il s'occupait d'agriculture, qui, à cette époque,
était une des branches florissante de l'économie en Argentine.
Quelques années après, il quitta Esperanza et se fixa
à San Jeronimo, où il créa de grandes plantations
de maïs et de blé. Pendant la guerre de l'Argentine avec
le Paraguay, il fut le fournisseur du gouvernement. Maurice Jost avait
acquis dans toute la Province une autorité incontestée.
Tous les nombreux Suisses établis, le prirent comme homme de
confiance, et lui confièrent leurs intérêts. Dans
ce but, il fit plusieurs fois te voyage d'Amérique en Suisse.
Au cours de l'un de ses séjours en Valais, il fit la connaissance
du Dr. Albert de Roten, de Sion, fraîchement établi, et
lui demanda d’accepter la place de médecin et de pharmacien
de la province de San Jeronimo. Le Dr. A . de Roten accéda à
sa demande et partit avec lui. Quelques années plus tard, il
épousait sa fille Marie. M. Maurice Jost mourut en 1890. Après
sa mort, le Dr. de Roten rentra au pays natal, tandis que tous les nombreux
fils de Maurice Jost restaient en Argentine où l'un d'eux, Edouard,
joua un rôle important. En 1903, le gouvernement argentin prélevait
un impôt sur les blés. Edouard Jost protesta contre cet
impôt inique, se mit à la tête des colons et provoqua
la révolte. Arrêté pour sédition, il fut
emprisonné à Buenos Ayres, et relâché lorsque
le calme revint. Mais son courage et son énergie avaient été
remarqués. Il fut élu dans la suite sénateur de
la République. Edouard Jost vit encore, et il a plusieurs fils.
M. Alberto, médecin spécialiste en dermatologie, établi
à Rosario, a épouse Mlle Coty Mayoraz , fille d'un des
plus riches colons d'Argentine. Ce dernier, originaire d'Hérémence,
a acquis d'immenses terrains et s'occupe de l'élevage du bétail.
Les autres fils Jost sont établis à Rosario comme avocat,
dentiste et pharmacien. Dans toutes ces professions, ils font honneur
à leur nom et à leur patrie valaisanne.
Remarque:
Parmi eux aussi Ricardo Yost (1938-2006), un chanteur d'opéra
d'importance internationale. Plus d'informations sur lui, voire
https://second.wiki/wiki/ricardo_yost
Les familles Jost établies à Sion sont d’origines
différentes. M. Joseph Jost, secrétaire au Département
des Finances, vient d'Ernen, la famille de l'ancien député
Jean Jost est de Geschinen , elle est établie à Sion depuis
1850; M. l'ancien conseiller Lukas Jost est d'Obergesteln et les familles
de M. Victor Jost, agent de police , et de M. Gustave Jost, geôlier,
sont originaires de Fieschertal.
Remarque:
Jean Jost et Lukas Jost étaient Députés au Grand-Conseil
pour le District de Conches.
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La Famille Jost
Artikel im "Journal et feuille d’avis du Valais " vom
18. April 1935.
Herzlichen Dank an Stéphane Bettler, der mir diesen Artikel zukommen
liess.
Deutsche Übersetzung (Rohfassung)
Johann Jost aus Obergesteln wurde gerade zu Grabe getragen. Gestatten
Sie uns bei dieser Gelegenheit, ein paar Worte zur Geschichte dieser
Familie. Der Name Jost kommt vom Vornamen Jodocus. Die Familien dieses
Namens sind in den Kantonen Bern, Graubünden, Luzern, Unterwalden
und Wallis verbreitet. In der Stadt Bern ist die Burgerfamilie Jost
ausgestorben. Die Jost in den Bezirken Burgdorf und Langnau gehören
zu den wichtigsten Vertretern des Käsehandels und der Textilindustrie.
Gottfried Jost war Ende des letzten Jahrhunderts Landrat der Region.
Der Zweig Unterwalden stammt aus Lungern. Ende des 14. Jahrhundert war
ein illustrer Angehöriger Meister Jost, ein damals renommierter
Chirurg und Spezialist für Darmprobleme. Im Kanton Luzern waren
die Josts im 14. Jh. Vögte von Willisau, Sursee und Habsburg und
werden auch später als Amtspersonen erwähnt. 1917 präsidierte
Dominik Jost den Grossen Rat.
Aber von allen Jost-Familien ist die Walliser Familie diejenige, die
ihrem Namen den größten Glanz verliehen hat. Sehr alt, taucht
der Name in Lax bereits im 14. Jahrhundert auf. Im 15. Jahrhundert entstand
ein Zweig in Geschinen, von wo aus die Jost Ende des 16. Jahrhunderts
nach Sittten, St-Maurice, Obergesteln und später nach Münster
und Bitsch auswanderten. Ein zweiter Zweig ging im 15. Jahrhundert nach
Wyler bei Fiesch und bald darauf nach Biel und Blitzingen. Der dritte
Zweig wanderte aus und ließ sich in Graubünden im Prättigau
nieder. Ein Angehöriger diese Zweigs war Kaspar Jost, 1650 Hauptmann
in französischen Diensten. Seine mit österreichischem Lehen
ausgestatteten Nachkommen nannten sich Jost von Jürgen. Weitere
Angehörige waren Oberst Rudolph Jost und mehrere Chorherren der
Kathedrale von Chur. Schließlich ließ sich Ende des 16.
Jahrhunderts ein vierter Zweig in Ernen nieder und erhielt vom Papst
den erblichen Rittertitel.
Anmerkung: Die oben geschilderten Verbindungen der Verzweigungen
stimmen nicht überall mit dem Stammbaum überein.
Anmerkung: Es gibt auch Jost in Graubünden, die von Walsern abstammen
und es gibt sie noch heute. Sie liessen sich im 13. Jh. in Davos nieder
und ihr Dialekt beweisst, dass sie nicht aus dem Goms kamen. Ihre Genealogie
wurde von Ernst Jost erforscht.
Aus dem ersten Zweig stammten der Domherr Hildebrand Jost, 1618 Dekan
von Valeria, und sein Neffe, der gleichnamige Bischof. Zuerst Pfarrer
von Leytron und dann Domherr, wurde er 1613 zum Bischof gewählt
und 1614 von Heiligen Franziskus von Sales in sein Amt eingesetzt. Hildebrand
Jost spielte eine wichtige Rolle. Als Bischof von Sitten und Fürst
des Wallis verteidigte er seine weltliche Herrschaft über das Wallis,
die ihm die Zenden entreissen wollten. Es folgte ein heftiger Kampf
und 1626 trat Hildebrand Jost zurück. Dies wurde vom Papst nicht
akzeptiert, aber Hildebrand Jost wurde 1630 für kurze Zeit inhaftiert
und gab seinen Herrschaftsanspruch endgültig auf. Er starb 1638
und hinterließ eine Sammlung von Akten zur Verteidigung seiner
Souveränitätsrechte namens "La Caroline". Diese
tragische Seite der Walliser Geschichte inspirierte unseren Dichter
Louis de Courten zu Versen mit dem Titel «Die Tränen des
Bischofs».
Anmerkung: Bischof Hildebrand stammt aus dem Münstiger Zweig. Sein
Vater war da Notar, zog nach Sitten und war dort 1575-1600 Schulmeisters
der Landesschule. Mehr über den Bischof Hildebrand Jost, siehe
"Historisches
Lexikon der Schweiz".
Der Zweig der Jost von Ernen gab dem Land viele Zendemeier von Goms,
Landvögte von Monthey und St-Maurice. Die beiden bekanntesten waren
Valentin und Joseph Jost. Der erste, Kastlan von Goms im Jahr 1823,
Oberstleutnant im Jahr 1835, Präsident des Zenden Goms und Direktor
für öffentlichen Bauten des Kantons. 1867 starb er in Domo
d'Ossola.
Der zweite, Joseph, war in Spanien Leutnant im Regiment de Courten,
dann Hauptmann und Major in der Regierung von Madrid, Ritter der Ehrenlegion.1843
wurde er Präsident der Stadt und des Zendens St-Maurice. Während
den politischen Ereignissen von 1844 befehligte er die siegreichen Truppen
der "Alten Schweiz" in der Schlacht von Trient. Er starb 1854.
Während Joseph Jost aus der Walliser Politszene verschwand, brachte
Moritz Jost, einer seiner Erner Verwandten, den Namen Jost nach Amerika.
Moriz Jost war Notar und heiratete Victorine Rey, Tochter des Staatsrats
François Joseph Rey von Chermignon.1856 verließ er das
Wallis und ließ sich in Esperanza (Santa-Fé) nieder, wo
er bald durch seine Intelligenz und seinen Unternehmungsgeist auffiel.
Da er Notar war, wurde er in das Amt des Präsidenten des Gerichts
der Provinz berufen. Neben diesen Funktionen kümmerte er sich um
die Landwirtschaft, die damals einer der florierenden Wirtschaftszweige
Argentiniens war. Einige Jahre später verließ er Esperanza
und ließ sich in San Jeronimo nieder, wo er große Mais-
und Weizenplantagen anlegte. Während des Krieges Argentiniens mit
Paraguay war er Regierungslieferant. Moritz Jost hatte sich in der gesamten
Provinz eine unbestrittene Autorität erworben. Viele der eingewanderten
Schweizer vertrauten ihm ihre Interessen an. Zu diesem Zweck unternahm
er mehrere Reisen in die Schweiz.
Während eines seiner Aufenthalte im Wallis lernte er Dr. Albert
von Roten aus Sitten kennen, der gerade sein Studium abgeschlossen hatte.
Moritz Jost bat ihn, die Stelle des Arztes und Apothekers der Provinz
San Jeronimo anzunehmen. Dr. Albert von Roten kam seiner Bitte nach
und ging mit ihm. Einige Jahre später heiratete er seine Tochter
Maria. Moritz Jost starb 1890. Nach seinem Tod kehrte Dr. von Roten
in sein Heimatland zurück, während die vielen Söhne von
Moritz Jost in Argentinien blieben. Einer von ihnen, Edouardo, spielte
eine wichtige Rolle. 1903 erhob die argentinische Regierung eine Weizensteuer.
Edouardo Jost protestierte gegen diese ungerechte Steuer, stellte sich
an die Spitze der Kolonisten und provozierte eine Revolte. Wegen Volksverhetzung
verhaftet, wurde er in Buenos Aires eingesperrtt. Als die Ruhe zurückgekehrt
war, wurde er freigelassen. Aber sein Mut und seine Energie waren aufgefallen
und er wurde bald zum Senator der Republik gewählt. Edouardo Jost
lebt noch und hat mehrere Söhne. Sein
Bruder Alberto, ein auf Dermatologie spezialisierter Arzt mit Sitz in
Rosario, heiratete Coty (Clotilde) Mayoraz, die Tochter eines der reichsten
Kolonisten Argentiniens. Aus Hérémence stammend, erwarb
er in Argentinien riesige Ländereien und betrieb Viehzucht. Die
anderen Jost-Söhne sind als Rechtsanwälte, Zahnärzte
und Apotheker in Rosario niedergelassen. In all diesen Berufen machen
sie ihrem Namen und ihrer Walliser Heimat alle Ehre.
Anmerkung:
Unter ihnen auch Ricardo Yost (1938-20069, ein argentinischer Opernsänger
von internationaler Bedeutung. Mehr dazu siehe https://second.wiki/wiki/ricardo_yost.
Die in Sitten ansässigen Jost-Familien sind unterschiedlicher Herkunft.
Joseph Jost, Sekretär im Finanzdepartement, stammt aus Ernen. Die
Familie des ehemaligen Gommer Grossrats Johann Jost stammt aus Geschinen.
Sie ist seit 1850 in Sitten ansässig. Der ehemalige Gommer Grossrat
Lukas Jost stammt aus Obergesteln und die Familien von Herrn Victor
Jost, Polizeibeamter, und Herrn Gustave Jost, Gefängniswärter,
stammen aus Fieschertal.
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La Famille Jost
Artículo en el "Journal et feuille d'avis du Valais"
del 18. abril de 1935.
Muchas gracias a Stéphane Bettler, que me envió este artículo.
Traducción al español (versión aproximada, se busca
corrección)
Johann Jost de Obergesteln acaba de ser enterrado. Permítannos
en esta ocasión decir dos palabras sobre la historia de esta
familia. El nombre Jost proviene del primer nombre Jodocus; las familias
de este nombre son comunes en los cantones de Berna, Graubünden,
Lucerna, Unterwalden y Valais. En el cantón de Berna se extinguieron
los Jost, los ciudadanos de la ciudad de Berna, pero no los Jost de
origen rural. Estos Josts se encuentran entre los representantes más
importantes del comercio de quesos y la industria textil en los distritos
de Burgdorf y Langnau. Gottfried Jost fue consejero regional a finales
del siglo pasado. La sucursal de Unterwalden proviene de Lungern. A
finales del siglo XIV, un miembro ilustre fue el maestro Jost, un cirujano
de renombre y especialista en problemas intestinales en ese momento.
En el cantón de Lucerna, los Jost fueron alguaciles de Willisau,
Sursee y Habsburg en el siglo XIV y también se mencionan más
tarde como funcionarios. En 1917 Dominik Jost presidió el Gran
Consejo.
Pero de todas las familias Jost, la familia Valais es la que mayor gloria
ha dado a su nombre. Muy antiguo, el nombre aparece en Lax ya en el
siglo XIV. En el siglo XV se estableció una sucursal en Geschinen,
desde donde los Jost emigraron a Sittten, St-Maurice, Obergesteln y
luego a Münster y Bitsch a fines del siglo XVI. Una segunda rama
fue a Wyler cerca de Fiesch en el siglo XV y poco después a Biel
y Blitzingen. La tercera rama emigró y se instaló en Graubünden
en Praetigau. En 1650 dieron a luz a Kaspar Jost, capitán al
servicio de los franceses. Sus descendientes, dotados de feudos austriacos,
se hacían llamar Jost von Jürgen. Además, el coronel
Rudolph Jost y varios canónigos de la catedral de Chur ilustraron
esta familia. Finalmente, a finales del siglo XVI, una cuarta rama se
instaló en Ernen y recibió el título hereditario
de caballero del Papa.
Nota: Las conexiones de las ramas descritas anteriormente no siempre
concuerdan con el árbol genealógico.
Nota: Hasta el día de hoy hay Jost en Graubünden que descienden
de Walser. Se establecieron en Davos en el siglo XIII y su dialecto
prueba que no procedían de Goms. Su genealogía fue investigada
por Ernst Jost..
El canónigo Hildebrand Jost, decano de Valeria en 1618, y su
sobrino, el obispo del mismo nombre, procedían de la primera
rama. Después de asumir las funciones de párroco de Leytron
y canónigo de Sion, Hildebrand Jost, fue elegido obispo en 1613
e instalado por San Francisco de Sales en 1614. Hildebrand Jost desempeñó
un papel importante. Como obispo de Sitten y príncipe de Valais,
defendió sus derechos soberanos sobre el país, que los
Zenden querían arrebatarle. Siguió una feroz lucha y en
1626 Hildebrand Jost renunció. Esto no fue aceptado por el Papa,
pero Hildebrand Jost fue encarcelado en 1630, afortunadamente por poco
tiempo. Murió en 1638, dejando una colección de expedientes
del archivo episcopal en defensa de sus derechos soberanos llamada "La
Caroline". Esta trágica página de la historia del
Valais inspiró a nuestro poeta Louis de Courten a escribir unos
versos titulados "Las lágrimas del obispo".
Nota: el obispo Hildebrand proviene de la rama de Münster. Su padre
era notario allí, se instalado a Sion y fue el maestro de la
escuela pública 1575-1600. Más sobre él (en alemán)
ver "Historisches
Lexikon der Schweiz".
La rama de Jost von Ernen le dio al país muchos Zendemeier (presidentes)
von Goms, Landvögte ( gobernadores) de Monthey y St-Maurice. Los
dos más conocidos fueron Valentin y Joseph Jost. El primero,
Kastlan von Goms en 1823, teniente coronel en 1835, presidente de Zenden
Goms y director de obras públicas del cantón. En 1867
murió en Domo d'Ossola.
El segundo, José, fue en España teniente del Regimiento
de Courten, capitán y mayor en el gobierno de Madrid y Caballero
de la Legión de Honor. De vuelta al Valais, en 1843 se convirtió
en presidente de la Ciudad y Zenden de St-Maurice. Durante los acontecimientos
políticos de 1844 estuvo al mando de las tropas victoriosas de
la "Vieja Suiza" en la Batalla de Trient. Murió en
1854.
Mientras Joseph Jost desaparecía de la escena política
del Valais, Moritz Jost, uno de sus parientes de Ernen, trajo el nombre
de Jost a América. Moriz Jost era notario y se casó con
Victoire Rey, hija de François Joseph Rey de Chermignon y Consejo
de Gobierno Valesano. En 1856 abandonó el Valais y se instaló
en Esperanza (Santa-Fé), donde pronto llamó la atención
por su inteligencia y espíritu emprendedor. Siendo notario, fue
nombrado Presidente de la Audiencia Provincial. Además de estas
funciones, se ocupó de la agricultura, que era una de las industrias
prósperas de Argentina en ese momento. Unos años más
tarde dejó Esperanza y se instaló en San Jerónimo,
donde estableció grandes plantaciones de maíz y trigo.
Durante la guerra de Argentina con Paraguay, fue contratista del gobierno.
Moritz Jost había adquirido una autoridad indiscutible en toda
la provincia. Muchos de los suizos establecidos lo tomaron como confidente
y le confiaron sus intereses. Para ello realizó varios viajes
desde América a Suiza.
Durante una de sus estancias en Valais aprendió el Dr. Albert
von Roten de Sitten, recién graduado, le pidió que aceptara
el cargo de Médico y Farmacéutico de la Provincia de San
Jerónimo. Dr Albert von Roten cumplió con su pedido y
fue con él. Unos años más tarde se casó
con su hija María. El murió en 1890. Después de
su muerte, el Dr. von Roten regresó a su país natal, mientras
que el resto de los hijos de Moritz Jost permanecieron en Argentina,
donde uno de ellos, Edouard, jugó un papel importante. En 1903,
el gobierno argentino impuso un impuesto al trigo. Edouard Jost protestó
contra este impuesto injusto, se puso a la cabeza de los colonos y provocó
la revuelta. Detenido por sedición, fue encarcelado en Buenos
Ares y puesto en libertad cuando volvió la calma. Pero su coraje
y energía se notaron. Luego fue elegido Senador de la República.
Edouard Jost sigue vivo y tiene varios hijos. El señor Alberto,
médico especialista en dermatología radicado en Rosario,
se casó con la señorita Coty (Clotilda) Mayoraz, hija
de uno de los colonos más ricos de Argentina. Este último,
originario de Hérémence, adquirió vastas tierras
y se ocupó de la cría de ganado. Los otros hijos de Jost
se establecen como abogados, dentistas y farmacéuticos en Rosario.
En todas estas profesiones, hacen honor a su nombre y a su tierra natal
del Valais.
Nota:
Descendiente Ricardo Yost (1938-2006), un barítono argentino
de trascendencia internacional. Más sobre él ver
https://es.wikipedia.org/wiki/Ricardo_Yost.
Las familias Jost que viven en Sion son de diferentes orígenes.
El Sr. Joseph Jost, secretario del departamento de finanzas, proviene
de Ernen, la familia del ex deputado Jean Jost proviene de Geschinen,
tienen su sede en Sion desde 1850; El Lukas Jost, ex deputato, proviene
de Obergesteln y las familias del Sr. Victor Jost, oficial de policía,
y el Sr. Gustave Jost, guardia de prisiones, provienen de Fieschertal.
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